Nommé, lundi, capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis, Yannick Noah, totem du tennis français, ne fait pas mystère de son ignorance des caractéristiques des joueurs d’aujourd’hui. Il va commencer par leur expliquer la nécessité de porter plus qu’eux-mêmes, l’attitude consistant à dire «je fais une demi-finale de tournoi du Grand Chelem par an et j’emmerde le monde entier» ayant enfermé les joueurs dans un trip égotiste que le public leur avait fait payer après la défaite de novembre en finale de la Coupe Davis face à la Suisse. Pour Noah, la pression, le regard des autres, ont toujours été des clés permettant de monter les échelons. Choc des cultures en vue. Photo L.Bonaventure. AFP
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