Novak Djokovic attaque 2016 comme il avait terminé 2015. En mode rouleau compresseur. Samedi, il n'a fait qu'une bouchée de Rafael Nadal en finale du tournoi de Doha (Qatar) : 6-1, 6-2, la pire défaite jamais encaissée par l'Espagnol contre son rival serbe. Pour l'anecdote, Djokovic a pris l'avantage dans les confrontations entre les deux hommes, menant désormais 24 victoires à 23. Moins anecdotique : le niveau de jeu du numéro 1 mondial. «C'était difficile de croire qu'un joueur puisse aussi bien jouer», était contraint de constater, incrédule, l'Espagnol, soûlé par les 30 coups gagnants de son adversaire. Dans une semaine, à Melbourne, pour l'Open d'Australie, il y aura Djokovic et les autres. Et ça risque d'être comme ça toute l'année. Et les autres, justement ? Malade, Federer a perdu en finale contre Raonic à Brisbane (Australie), 6-4, 6-4, et Wawrinka s'est imposé à Chennai (Inde). G.Dh.