Son licenciement est un épisode supplémentaire dans la plus grave crise qu’ait connue la Fifa dans son histoire, entre procédures judiciaires suisse et américaine sur fond de corruption à grande échelle et vague d’arrestations de hauts dignitaires. Le Français Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa, a été limogé mercredi par l’instance suprême du football après avoir déjà été relevé de ses fonctions en raison de sa mise en cause dans une affaire de revente de billets au marché noir. Valcke était l’ancien bras droit du président Sepp Blatter, lui-même suspendu de toute activité liée au football pour huit ans. Le Français risque de l’être durant neuf ans, comme l’a réclamé la justice interne de la Fifa le 5 janvier. Il pourrait également écoper d’une amende de 100 000 francs suisses (plus de 90 000 euros). Valcke est accusé notamment de conflit d’intérêts, d’avoir offert ou accepté des cadeaux et autres avantages ou d’avoir refusé de collaborer, selon la justice interne de la Fifa. Les médias britanniques avaient fait état d’un système qui aurait permis au Français de recevoir des commissions dans le cadre d’une opération de revente sur le marché noir de milliers de places lors de la dernière Coupe du monde, au Brésil, en 2014.