Menu
Libération
Chiffres

Le foot se féminise mais reste très masculin

La barre des 100 000 licenciées a été franchie en France. Mais la part des femmes reste très minime par rapport à d'autres sports.

L'équipe de France féminine avant un match contre la Grèce en éliminatoires de l'Euro 2017, le 1er décembre 2015 à Katerini. (Photo Sakis Mitrolidis. AFP)
Publié le 05/02/2016 à 18h13

Le nombre de joueuses licenciées à la Fédération française de foot a atteint la barre des 100 000 cette saison, indique le site footoféminin. Il a été multiplié par 5,5 en vingt-cinq ans. «Reconnue en 1970 par la FFF, la pratique féminine a débuté avec quelque 1 700 joueuses la première saison, retrace le site. Mais durant plus de trente ans, le nombre de licenciés a peiné à croître par un manque de reconnaissance, mais aussi les clichés d'un sport masculin. Ce n'est que depuis quelques années, au regard d'une volonté fédérale, de résultats sportifs, d'une médiatisation croissante et d'une évolution des mentalités que la tendance s'est ressentie.» En 2012, Noël Le Graët, dans son programme pour la présidence de la FFF, voulait «donner un élan décisif à la féminisation du football». Brigitte Henriques, ancienne internationale et secrétaire générale de la fédé, avait été chargée de cette mission avec l'objectif, atteint donc, des 100 000 licenciées quatre ans plus tard.

Reste qu’avec seulement 6% de femmes dans les effectifs totaux de la FFF, le foot reste un sport très, très masculin, comme l’indique le taux de féminisation des fédérations des sports olympiques, selon les chiffres (de 2013) de l’Insee.