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Libération

Six nations: les Bleus s'écroulent en Ecosse

Double plaquage de Maxime Machenaud par les arrières de l'Ecosse dans le Tournoi des six nations à Murrayfield, le 13 mars 2016 (Photo ADRIAN DENNIS. AFP)
publié le 13 mars 2016 à 18h32
(mis à jour le 13 mars 2016 à 20h13)

L’effet Novès, c’est terminé. Pour la première fois depuis dix ans, l’Ecosse - qui n’avait que sa bravoure dans le jeu à faire valoir - a balayé (29-18) à Murrayfield une équipe de France qui a péché partout, de la mêlée à la discipline, en passant par la technique individuelle avec une pluie d’en-avant. Deux victoires pour deux défaites avant la réception des Anglais, samedi : le Tournoi des six nations 2016 ressemble à ceux qui ont précédé.

Il n’y aura donc pas vraiment de finale rêvée samedi contre l’Angleterre. Et si le «Crunch» sera tout de même électrique au Stade de France, ce sera uniquement pour l’enjeu d’un Grand Chelem qui tend les bras au XV de la Rose, déjà assuré de la victoire finale dans le Tournoi.

Contre l'Angleterre, «on peut d'abord espérer être meilleur que ce soir et je ne crois pas que ce sera trop dur...», a ainsi convenu Guy Novès. «Mais je pense que l'équipe de France aura très envie de montrer autre chose car on est passé largement à côté du sujet aujourd'hui.»

Avec deux défaites en deux déplacements, face au pays de Galles (19-10) il y a deux semaines puis ce dimanche à Murrayfield, les Bleus confirment leur incapacité à s’exporter. Pas de révolution donc dans ce domaine, le XV de France concédant même à l’occasion son premier revers face à son homologue du Chardon depuis 2006.

Il y a de fortes chances que l’édition 2016 s’inscrive dans la lignée des précédentes: 4e en 2012, 14, 15, et 6e en 2013. Guy Novès avait surement raison de taxer de «stupides»», ceux ayant formulé l’espoir qu’il bouleverse le destin des Bleus en quelques semaines.

La route du redressement sera tortueuse et la petite étincelle née des deux victoires initiales, face à l’Italie (23-21) et l’Irlande (10-9), semble déjà étouffée.