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Libération

Formule E aux Invalides : le tombereau d’ampères

Formule E : une batterie équivalente à 122 iPhone (BiG)
publié le 22 avril 2016 à 19h11

Vvvvzzzzuuuuiiii : c’est à peu près ce que vont entendre spectateurs et riverains des Invalides, ce samedi, lors du premier ePrix de Paris, comptant pour la deuxième saison du championnat de Formule E. Ces courses de monoplace 100 % électriques, destinées à promouvoir ce type de motorisation et à dépoussiérer l’image des sports mécaniques, se déroulent uniquement dans des centres-ville, ce qui permet, entre autres, de masquer la faible vitesse de pointe (225 km/h). Une brochette d’anciens de la Formule 1 de différentes époques (Nick Heidfeld, Jean-Eric Vergne, Lucas Di Grassi, Bruno Senna, Nelson Piquet Jr, etc.) sont à l’affiche. Tout l’événement se déroule en une journée (essais libres, qualificatifs, course). Le départ aura lieu à 16 heures. Le «circuit» de 1,9 km fait le tour de l’hôtel, les pavés de la place Vauban ont été recouverts de bitume, qui sera enlevé après l’épreuve. Non sans avoir auparavant ulcéré les élus écologistes de la capitale, hostiles à l’événement. Lequel sonne comme un vague et lointain écho d’un projet avorté de Grand Prix de France de F1 dans les Yvelines, en 2007, pour prendre la relève de Magny-Cours, et dont un des scénarios prévoyait le passage… devant le château de Versailles !