Menu
Libération
Football

La sono à Nantes et trois autres choses à retenir du week-end Ligue 1

L'OM victorieux, Michel Der Zakarian qui part de Nantes, trois clubs en lutte pour le maintien... résumé de ce nouvel épisode du championnat.

Michel Der Zakarian, samedi à Nantes. (Photo Jean-Sébastien Evrard. AFP)
Publié le 08/05/2016 à 18h23, mis à jour le 08/05/2016 à 19h19

Samedi soir, l’Olympique de Marseille a gagné à domicile face à Reims (1-0), dans un stade triste, aux deux tiers vide (suite au huis clos partiel décidé après des incidents en avril). Champagne quand même, ce n’était plus arrivé depuis septembre. A la fin du match, Steve Mandanda, le gardien de but international, est resté sur la pelouse pour jouer au ballon avec des enfants. C’était peut-être sa der' à la maison avant un transfert très probable, après neuf saisons passées au club.

Le FC Nantes, lui, s’est incliné à domicile contre Caen (2-1), mais le public a célébré Michel Der Zakarian, son entraîneur qui partira en fin de saison. Celui-ci termine sur un bon bilan : une montée en Ligue 1 et trois maintiens acquis haut la main, dont un alors que le club était interdit de recrutement pendant un an. «MDZ» devait prononcer un discours d’au revoir, mais Waldemar Kita, son étrange président, a demandé à ce que la sono du stade soit poussée à fond pour que l’on n’entende rien (non, ce n’est pas un départ en bons termes).

Pour la dernière journée de championnat dans une semaine, deux enjeux majeurs. La troisième place d'abord, qualificative pour les barrages de la Ligue des champions. Celle-ci se jouera à distance entre Monaco (3e, qui reçoit Montpellier) et Nice (4e, qui va à Guingamp). Si les Azuréens sont à ce niveau, ils le doivent à Hatem Ben Arfa (18 buts), mais aussi à Valère Germain (14 buts), le petit attaquant très mobile et adroit… prêté par Monaco, humilié à Lyon 6-1 (notre article à suivre sur la rencontre).

Et puis, la lutte pour le maintien. Trois équipes sont concernées : Toulouse (37 points), le Gazélec d’Ajaccio (37) et Reims (36). Dans la dynamique, avantage aux premiers, auteurs d’une remontée folle depuis l’arrivée de Pascal Dupraz sur le banc début mars. Mais garder sa place en Ligue 1 dépasse parfois ce genre de considérations. Il y a deux ans, Sochaux avait réalisé un parcours quasi similaire à celui du Téfécé – un retard d’une dizaine de points à combler sur le premier non-relégable – et s’était offert une finale pour l’ultime journée. Il a fini en Ligue 2 après sa défaite contre un concurrent direct, tellement sans imagination qu’on le disait bon pour la descente, Evian-Thonon Gaillard… alors coaché par Dupraz.