Pendant le tirage au sort de Roland-Garros, des journalistes anglo-saxons ont systématiquement demandé aux têtes d’affiche présentes si elles se sentaient en sécurité avec toutes ces barrières et ces fouilles obligatoires - une nouveauté. A chaque fois, la même réponse convenue : l’organisation du tournoi s’est montrée rassurante. Discrète aussi - à dessein - sur la communication concernant le dispositif et la stratégie, alors que l’état d’urgence court jusqu’au 26 juillet. On sait juste que le nombre d’agents de sécurité a été augmenté d’environ 25 % par rapport à l’édition précédente, et que tout le monde, joueurs et coachs compris, doit se soumettre aux procédures. Concrètement, cela implique trois étapes obligatoires au fur et à mesure qu’on approche de l’entrée : l’ouverture de la veste, le passage aux détecteurs de métaux et la fouille des sacs (qui, s’ils sont trop grands, doivent aller à la consigne). Surtout, les points d’accès sont restreints. Trois, contre dix auparavant. Du coup, les délais d’attente pour les spectateurs sont plus importants. Une demi-heure parfois pour pénétrer dans l’enceinte, avec des bornes wi-fi pour patienter et des sens de circulation rigoureux pour gérer les déplacements aux abords et à l’intérieur du site. Pour rappel, Roland-Garros, où se déroulent plus de 800 matchs, a attiré l’an passé près de 450 000 visiteurs.
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