Pas un bookmaker londonien n'aurait osé proposer de parier sur l'Islande en huitièmes de finale. Et pourtant, ils sont là, les Islandais, attendant les Anglais de pied ferme, lundi soir. «De toute façon, les joueurs ont gagné le cœur des supporteurs islandais», a dit Heimir Hallgrimsson, sélectionneur adjoint. Et «si nous battons vraiment l'Angleterre, nos vies vont changer, le football sera vu différemment en Islande, [ce match] est la plus grande opportunité qu'on n'ait jamais eue», a-t-il ajouté. Il a également comparé son équipe à l'armée islandaise, en répondant à une question sur la guerre de la morue, que la Grande-Bretagne avait fini par perdre en 1976 contre l'Islande, pour des droits de pêche. «C'était la seule fois que l'Islande est partie en guerre, a raconté Hallgrimsson. Nous sommes un trop petit pays pour avoir une armée, alors ces gars [les joueurs, ndlr] sont un peu l'armée islandaise. Mais s'il y avait une vraie guerre, nous serions rapidement battus…»