«Faire l’otarie» se dit parfois d’un joueur de foot plus porté sur les jongles et l’esbroufe que sur l’efficacité. Cela peut aussi avoir un sens plus littéral, comme ce supporteur britannique, torse nu et allongé dans une flaque d’eau imitant le mammifère marin à 10 heures du matin sous les applaudissements de ses petits camarades. Bienvenue à Lens, le 16 juin, pour Angleterre-Pays de Galles (2-1), sous la pluie, les chants et la bière. Quelques jours après les affrontements à Marseille, la police craignait des débordements dans la ville du Nord pour ce match entre deux nations du Royaume-Uni. A l’arrivée, une ambiance formidable, fraternelle et alcoolisée, à l’image de la suite de l’Euro.
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