Sur le plan individuel, Bolt marque cette deuxème semaine comme Phelps avait marqué la première, en décrochant vendredi soir sa neuvième médailles d’or olympique avec la victoire du relais 4x100 m jamaïcain.
Depuis 2012 et les JO de Londres, Usain Bolt l’avait annoncé: il voulait le triple-triple, trois victoires d’affilée aux JO sur 100 m, 200 m et 4x100 m. Il l’a fait. Avec neuf titres olympiques, il rejoint deux monstres de l’athlétisme: le «Finlandais volant» Paavo Nurmi et le l'Américain Carl Lewis.
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Jamaïque 1er du relais 4x100 donc, le Japon 2e et les Etats-Unis... disqualifiés ! Les sprinters américains ont été devancés sur la ligne par le quatuor japonais, avant de se faire éliminer sur tapis vert, pour mauvais passage de témoin.
La première de Mossely
Loin de la lumière du stade olympique, les Français continuent d'engranger les médailles, sur la voie du record de Pékin en 2008. Vendredi, ce sont trois femmes qui ont contribué à la récolte.
En boxe, Estelle Mossely est devenue, le jour de ses 24 ans, la première Française couronnée championne olympique sur un ring, après sa victoire vendredi soir contre la Chinoise Yin Junhua
La boxe féminine n’est au menu des JO que depuis 2012, mais aucune Française ne s’était qualifiée à Londres. Quatre ans plus tard, elles sont deux : Estelle Mossely (-60kg) et Sarah Ourahmoune (-51kg). Et toutes les deux ont atteint la finale (la seconde combat ce samedi soir).
Coïncidence: Estelle Mossely, championne du monde en titre, a décroché ce titre quelques minutes à peine après la qualification pour la finale de son compagnon, Tony Yoka, également champion du monde, chez les super-lourds (+91 kg).
Quelques minutes après Mossely, c’est une autre femme qui a apporté la seconde médaille du jour aux Bleus: Elodie Clouvel (photo AFP), en pentathlon moderne, ce sport créé en 1909 par le baron Pierre de Coubertin. Escrime, puis natation, équitation, avec une épreuve de saut d’obstacles, et enfin une course à pied de 3200 m interrompue de quatre séances de tir au pistolet. Avant la dernière épreuve, l’ancienne nageuse élève de Philippe Lucas visait encore l’or: mais quelques erreurs au tir lui ont coûté le titre, au profit de l’Australienne Chloé Esposito.
Voilà qui faisait 36 médailles donc, et même 37, au bout de la nuit carioca, avec l’argent encore, pour Haby Niaré, en taekwondo. N°1 mondiale, la jeune femme de 23 ans s'est inclinée en finale des -67 kg face à la Sud-Coréenne Oh Hye-ri (photo AFP)
Au moins 41 médailles
Et le butin bleu va encore augmenter, avec potentiellement dimanche un triplé pour les «Experts» du hand, déjà titrés en 2008 et 2012, qualifiés pour la finale après leur victoire à la dernière seconde (29-28) vendredi soir contre les champions d’Europe allemands.
Une certitude, le record de l’après-guerre signé à Pékin, avec 41 podiums, est d’ores et déjà égalé avec ces quatre médailles dont il reste seulement à connaître le métal: avec Yoka et Ourahmoune en boxe donc, et les «Experts» et leurs homologues féminines de l’autre.
«Cette équipe n'a pas de limites», assure Alexandra Lacrabère, meilleure buteuse des Bleues du hand. Reste à le prouver contre la Russie, ce samedi à 20h30, heure françaises.