Des milliers de supporteurs néerlandais attendant une victoire de Verstappen (parti en première ligne), des incertitudes sur la dégradation des pneus en raison de la chaleur, un ciel qui se couvre… Telles étaient les données de départ du GP de Belgique, dimanche à Spa. Un tout autre scénario s'est écrit dès le premier virage, où les deux Ferrari et Verstappen se sont entrechoqués. Et tout ce petit monde de se retrouver dans les tréfonds. Verstappen échouera à une piteuse 11e place.
Le crash : Magnussen
Le Danois est violemment sorti de la piste au 7e tour à la sortie du raidillon de l'Eau-Rouge, détruisant sa Renault et une barrière de pneus. La course a été interrompue le temps de réparer les dégâts. Un second départ a eu lieu un quart d'heure plus tard. Légèrement touché à une cheville, le Danois a été évacué à l'hôpital pour des contrôles.
La débâcle : Ferrari
Räikkönen (3e sur la grille) et Vettel (4e), qui s'accrochent dès le virage de la Source. Un scénario noir pour la Scuderia, dont les monoplaces étaient pourtant passées pas loin de la pole position. Vettel et Räikkönen terminent finalement 6e et 9e, un résultat qui n'enchantera pas Sergio Marchionne, le patron de Ferrari, qui déclarait il y a quelques jours que «quiconque ne produit pas de résultats devrait partir».
Le chiffre : 16
Soit le nombre de places gagnées par Hamilton durant la course. Les multiples changements d'éléments moteurs sur sa Mercedes avaient mené le champion du monde à cumuler un nombre de places astronomique de pénalité sur la grille (55). Il partait 19e. Le chaos du début de course devant lui et la grande valse des stratégies pneumatiques occasionnée par l'accident de Magnussen ont permis à l'Anglais de tirer les marrons du feu. Troisième derrière son coéquipier Rosberg et Ricciardo (Red Bull), il conserve la tête du championnat du monde.