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Libération

Une semaine tambour battant

publié le 14 novembre 2016 à 19h36

Le huitième Vendée Globe est parti sur les chapeaux de roue. Même si personne ne veut l’avouer, la première semaine de course a été particulièrement éprouvante. Mais quand les langues se délient, on comprend que la vie à bord semble déjà proche de la punition. Après une semaine de course, l’écart entre le leader et le dernier dépassait déjà les 1 500 milles et il reste 22 500 milles, soit 41 670 kilomètres, à courir. L’imprévisible Gallois Alex Thomson imprime un rythme délirant. Il a pris les commandes durant le week-end et file au sud tel un avion. A ses trousses, Sébastien Josse, Vincent Riou et Armel Le Cléac’h ou encore Jérémie Beyou ont le nez dans les cartes météo, le prochain juge de paix étant le fameux pot au noir (qui marque le changement d’hémisphère), avec ses vents erratiques, ses grains violents et sa chaleur suffocante.

Les deux novices Paul Meilhat et Morgan Lagravière, impeccables depuis le départ, s’invitent à la fête. Afin de trouver le passage à travers les nuages, tous ont étudié la trace lumineuse de Thomas Coville, parti le même jour à la conquête du record du tour du monde sur son multicoque géant, et qui a pulvérisé le chrono entre Ouessant et l’équateur (cinq jours dix-sept heures).