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Libération
Extravagances

Football Leaks : les clauses les plus dingues des contrats des joueurs

L'enquête publie le détail des documents signés entre joueurs et clubs, où l'on apprend que Balotelli touchait 1,2million d'euros à Liverpool s'il ne crachait pas sur ses adversaires.
Mario Balotelli au stade San Paolo de Naples (Italie), le 15 octobre 2013. (Photo Filippo Monteforte. AFP)
publié le 6 décembre 2016 à 11h05

C'est l'autre versant des Football Leaks. Pas celui des évasions fiscales massives (150 millions d'euros pour Ronaldo) dévoilé la semaine dernière par un consortium de douze médias européens dont Mediapart en France. Mais celui des petits arrangements négociés par les joueurs avec leurs clubs et inscrits dans les contrats. Quand on dit petits, c'est une commodité de langage, parce que dans certains cas, les montants des primes et leurs conditions d'obtentions sont tout simplement ahurissants. Mediapart dresse ce mardi une équipe type des clauses les plus dingues recensées par les Football Leaks. Extraits.

Dans les cages, Hugo Lloris. Avec le club londonien de Tottenham, le gardien de l'équipe de France touche, en plus de son salaire (estimé à 6,2 millions d'euros), des primes de victoire (environ 8 000 euros par match)… et de défaite ou nul (près de 4 000 euros).

Arrière central, Thiago Silva. Entre autres primes et avantages divers au PSG (400 000 euros pour un titre de champion, 250 000 pour une qualif en Ligue des champions, 33 333 euros s'il ne daube pas sur le club, 8 allers-retours Paris-Rio en business pour lui et sa famille par saison), le Brésilien a négocié un salaire de 8 millions d'euros nets d'impôts et obtenu de son club le paiement d'un arriéré d'impôts en Italie.

Milieu de terrain, Rafael Van der Waart. Le Néerlandais du Betis Séville peut se chausser comme il l'entend, mais les pompes de sport avec des traces de rouge lui sont interdites car elles évoquent le rival honni du Betis, le FC Séville.

Attaquant, Mario Balotelli. Avant de renaître à Nice, le fantasque attaquant italien avait joué à Liverpool où il avait négocié une prime de bonne conduite : 1,2 million d'euros «s'il n'est pas expulsé plus de trois fois pour des comportements violents, pour avoir craché sur un joueur ou sur toute autre personne, ou en utilisant un langage ou des gestes offensants et abusifs», détaille Mediapart en publiant un extrait du contrat du joueur.

Enfin Neymar. L'attaquant brésilien a négocié avec Panini la somme de 50 000 dollars pour 600 autographes sur une des célèbres vignettes, soit 83 dollars la signature. Même les autographes, pour les gosses… Pff. Dégoûté.