La mise au rebut des Bleus en mai de Karim Benzema, soupçonné de complicité dans l'affaire du chantage à la sextape dont a été victime son coéquipier en équipe de France Mathieu Valbuena, est un objet inclassable. Une affaire judiciaire, d'accord, mais aussi sportive, communautariste (pour peu que l'opinion publique ait pesé dans la décision du sélectionneur Didier Deschamps), voire politique, François Hollande (un pro-Benzema) s'étant affronté avec son ex-Premier ministre Manuel Valls (un anti) sur le dossier. Et le joueur ? Champion d'Europe avec le Real Madrid, autant dire sur le toit du monde. Et sur le porte-bagage de son entraîneur de club, Zinédine Zidane, son «frère», lequel Zidane pourrait être le prochain sélectionneur des Bleus quand Deschamps lâchera la barre. La malédiction des Atrides revue et corrigée par le foot du XXIe siècle. G.S.
Benzema
publié le 30 décembre 2016 à 17h08
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