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Libération
Merci de l'avoir posée

JO : Skeleton, mais qui a eu l'idée de faire de la luge tête en avant ?

Les Jeux de Pyeongchangdossier
Le Ghanéen Akwasi Frimpong, jeudi à Pyeongchang. (Photo Mark Ralston. AFP)
publié le 15 février 2018 à 11h50

Une fois qu'on a vu une compétition de skeleton, on se demande pourquoi il n'y a pas déjà eu un film sur cette discipline. Très proche de la luge, le skeleton a été inventé en Suisse à Saint-Moritz en 1885 quand la piste glacée Cresta Run fut bâtie. Deux années après, un Anglais, un certain McCormac, décide de descendre non pas couché sur le dos, comme sur une luge, mais sur le ventre. La tête est donc à l'avant, à quelques centimètres de la piste glacée.

Dangerosité

Sur le côté de la luge, qui s’appellera skeleton (squelette en anglais) à partir de 1892, il y a deux poignées utilisées par l’athlète dans la phase de poussée. Cette dernière ressemble à une course d’élan. Le skeleton, en acier, est posé sur la piste ; l’athlète, doté de chaussures cloutées, commence son élan en gardant d’une main son engin, puis il plonge dessus en prenant également la deuxième poignée. Pendant la descente, qui se fait sur les mêmes pistes que pour le bobsleigh et la luge, il peut arriver à des vitesses maximales d’environ 120 km/h. La direction est donnée avec le corps et par les pointes des pieds.

Les compétitions de skeleton se jouent en plusieurs manches dont on additionne les chronos (1). Parfois, ce sont juste quelques millièmes de seconde qui départagent les concurrents. Le skeleton fut inclus aux JO de Saint-Moritz en 1928 et 1948 dans la ville suisse capitale de cette discipline. Puis – entre autres pour la dangerosité de la discipline – il y eut une longue pause, jusqu’aux Jeux de Salt Lake City en 2002. La Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Canada sont les pays les plus mordus pour cette discipline un brin casse-cou.

(1) La compétition hommes décerne ses médailles vendredi, la compétition femmes samedi.