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Cyclisme

Paris-Roubaix: le cycliste belge Michael Goolaerts décède à l’hôpital  

Le coureur belge Michael Goolaerts, qui participait dimanche à Paris-Roubaix, est décédé dimanche soir à l’hôpital de Lille, quelques heures après la victoire du champion du monde Peter Sagan.
Le Belge Michael Goolaerts retrouvé inanimé pendant la course de Paris-Roubaix le 8 avril 2018 (Photo DAVID STOCKMAN. AFP)
par AFP
publié le 8 avril 2018 à 23h41
(mis à jour le 9 avril 2018 à 7h06)

Le coureur belge Michael Goolaerts, qui participait dimanche à Paris-Roubaix, est décédé dimanche soir à l’hôpital de Lille, quelques heures après la victoire du champion du monde Peter Sagan.

Dans l’après-midi, le jeune Belge (23 ans) avait été retrouvé inanimé sur le deuxième des vingt-neuf secteurs pavés de la «reine des classiques». Il avait été secouru en urgence pour un arrêt cardio-respiratoire et héliporté au CHU de Lille.

«C'est avec une tristesse inimaginable que nous devons communiquer le décès de notre coureur et ami Michael Goolaerts», a annoncé son équipe Véranda's Willems. «Il est mort dimanche soir à 22h40 à l'hôpital de Lille en présence des membres de sa famille et de ses proches, à qui nous pensons fort. Il est décédé d'un arrêt cardiaque. Toute assistance médicale était inutile», a ajouté le communiqué de Vérandas Willems en précisant qu'il n'y aurait «pas d'autre communication pour donner le temps à ses proches de faire face à cette perte terrible». Le jeune coureur belge prenait part pour la première fois à Paris-Roubaix.

Un palmarès vierge

Il a été retrouvé inanimé dans le deuxième secteur pavé, près de Viesly, une centaine de kilomètres après le départ de Compiègne. Sur les images télévisées, le Belge est au sol,les bras en croix, sans autre concurrent à ses côtés.

Michael Goolaerts était passé professionnel en 2014, alors qu’il n’avait même pas 20 ans, dans l’équipe Vérandas Willems. Après un an, il est retourné dans les rangs amateurs, dans la formation espoir de Lotto pour les deux saisons suivantes, avant d’être recruté de nouveau par Vérandas Willems.

Le Belge, au gabarit athlétique (1,86 m pour 80 kg), taillé pour les classiques de pavés, avait rempoerté en avril 2016 une étape au Tour du Loir-et-Cher, épreuve de deuxième division mondiale.

Sa dernière course, avant Paris-Roubaix, datait d’une semaine. Il avait pris le départ du Tour des Flandres sans aller jusqu’au bout (abandon).

Un précédent en 2016

Le drame rappelle inévitablement le décès d’un autre jeune coureur belge, Daan Myngheer, mort fin mars 2016, à l’âge de 22 ans, après un accident cardiaque survenu en Corse au Critérium international.

Daan Myngheer -coïncidence tragique- avait couru l’année précédente pour Vérandas Willems, l’équipe de Goolaerts. Après s’être senti mal, il avait fait un infarctus dans l’ambulance de la course, un véhicule équipé pour les secours, et avait été transporté à l’hôpital d’Ajaccio où son décès avait été constaté deux jours plus tard.

Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), David Lappartient, a résumé le sentiment général : «Au nom de l'UCI et de la famille du cyclisme dans son ensemble, je tiens à adresser mes plus sincères condoléances à la famille, à l'équipe et aux proches de Michael Goolaerts, parti trop tôt ce jour.»