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Analyse

Rugby: quatre choses à savoir sur la finale Leinster-Racing 92

Les joueurs parisiens espèrent emporter leur première Coupe d'Europe, face aux Irlandais, samedi à Bilbao.
Teddy Iribaren, Henry Chavancy et Wenceslas Lauret à l'entraînement du Racing 92, vendredi 11 mai 2018 à Bilbao, à la veille de la finale de Coupe d'Europe contre Leinster. (Photo Gabriel BOUYS. AFP)
par Thierry Tranchant
publié le 11 mai 2018 à 17h14

Les rugbymen du Racing 92, club de Top 14, affrontent samedi à 17h45 à Bilbao les Irlandais du Leinster, en finale de la Coupe d’Europe. Avant ce choc qui pourrait voir les Racingmen succéder au RC Toulon, dernier vainqueur français de la compétition en 2015, voici quatre choses à savoir sur cette rencontre.

Un premier titre européen?

Les Racingmen ont une deuxième occasion de soulever leur premier trophée européen, après leur finale perdue 21-9 contre les Saracens en 2016. En cas de victoire, le Racing deviendra le quatrième club français lauréat de la compétition, après Toulouse (quatre titres), Brive (un titre) et Toulon (trois titres). Il pourrait même s’offrir un doublé s’il remporte le Top 14, dont il disputera le 26 mai les demi-finales. 

Machenaud KO, Iribaren OK

Le numéro 9 du Racing, sera endossé par Teddy Iribaren pour remplacer Maxime Machenaud. Le capitaine du club francilien s’est rompu les ligaments croisés du genou droit le 29 avril contre Bordeaux-Bègles en championnat de France. Il manquera également la tournée du quinze de France en Nouvelle-Zélande. Teddy Iribaren se chargera aussi de tirer les pénalités.

Le Leinster ressemble beaucoup à la sélection irlandaise

Le quinze du Trèfle puise largement dans l’équipe du Leinster pour composer son effectif. Parmi les vainqueurs de l’Angleterre (15-24) lors du Tournoi fin mars, quatorze étaient aussi sur le terrain un mois plus tard pour la demi-finale de Coupe d’Europe du Leinster contre les Scarlets, gagnée 38-16. Jonathan Sexton est le joueur emblématique de la sélection nationale et du club au poste de numéro 10. La France peut aussi témoigner de l’efficacité de son jeu au pied puisqu’elle s’est inclinée contre l’Irlande 15-13 après son drop en fin de match lors des Six Nations.

Le retour du «Leinstentertainment»

Après quelques saisons difficiles à la suite de ses trois titres européens (2009, 2011, 2012), le Leinster a retrouvé le jeu qui constitue sa marque de fabrique, le «Leinstentertainment». En effet, les Irlandais ont un jeu offensif, rapide et léché qui ravage les défenses adverses. Ils ont inscrit trois essais contre les Saracens, double tenant du titre, en quart de finale et cinq contre les Scarlets en demi-finale. Mais le Racing n’est pas en reste sur le jeu à la main, avec un Teddy Thomas souvent à la conclusion: il a ainsi marqué deux essais contre le Munster (Irlande) en demi-finale également. La défense francilienne avait, quant à elle, été très solide ce jour-là pour conserver l’avance au tableau d’affichage. Elle devra à nouveau l’être samedi.