Avec son envergure de rapace (1,98 m sous la toise), Zverev est, comme son adversaire du jour, un joueur de rallyes de fond de court, avec un service de premier ordre. Contre le Russe Karen Khachanov, dimanche, il a pourtant longtemps alterné la bonne agressivité et le n’importe quoi, à coups de doubles fautes et de coups droits partants dans des directions absurdes. Comme dans ses deux rencontres précédentes, l’Allemand a finalement repris le dessus sur lui-même : si ces trois matchs gagnés en cinq sets trahissent une inconsistance qui pourrait se révéler désastreuse face à un métronome comme Thiem, ils révèlent aussi un mental et une endurance difficiles à égaler. C’est tout le vertige de Zverev : le troisième joueur mondial en est encore au stade du potentiel.
Le jeu : un potentiel à développer
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publié le 4 juin 2018 à 20h46
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