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Coupe du monde

Mondial jour 2 : duel d'Ibères, Terreur Graphique en crampons, les Bleus de 1930 en Uruguay

L'attaquant portugais Cristiano Ronaldo lors d'un entraînement à Kratovo, mercredi. (Photo Francisco Leong. AFP)
publié le 15 juin 2018 à 8h40

Le match

Espagne-Portugal, groupe B, 20 heures à Sotchi

Le choc entre les deux derniers vainqueurs de l'Euro ce vendredi intervient dans une période trouble pour les deux sélections. Paroxysme, le limogeage du coach espagnol à quelques jours du Mondial. Notre envoyé spécial, Julien Gester, analyse les forces en présence.

L'actu

Des buts en fanfare pour la Russie

Même ses supporteurs ne la pensaient pas au niveau. La Russie les a un peu rassurés en atomisant l'Arabie Saoudite en match d'ouverture (5-0). A confirmer devant un adversaire d'un autre calibre. Le récit de nos envoyés spéciaux.

Pourquoi il faut regarder

Iran-Maroc (groupe B, 17 h à Saint-Petersbourg)

C'est une rencontre capitale pour les deux équipes si elles veulent espérer sortir de leur poule car ensuite chacune aura à affronter l'Espagne et le Portugal. A surveiller le côté gauche du Maroc avec le duo Hakimi-Ziyech. Le premier, arrière de 19 ans, a réussi a grappiller quelques minutes de jeu au Real Madrid cette saison ; le second, milieu offensif a été désigné meilleur joueur de l'Ajax d'Amsterdam cette saison, nous informe notre journaliste Romain Métairie.

L'homme

Mile Jedinak

Fait d'allers-retours entre l'île-continent et l'Europe, le parcours du capitaine de l'équipe d'Australie, qui affronte demain la France, illustre les difficultés du foot à se développer down-under. Portrait par Grégory Letort.

L’appli

Terreur Graphique chausse les crampons

Tous les matins, notre dessinateur livre son image du jour de la Coupe du monde.

RetroNews

Revivez la Coupe du monde 1930

Grâce au site RetroNews, le site de presse de la BnF, pendant tout le tournoi, découvrez comment la presse française a raconté la première Coupe du monde, en 1930 en Uruguay. 

Episode 2: la débandade des fédérations européennes

Allemagne, Tchécoslovaquie, Espagne… Les entrefilets se succèdent dans la presse pour annoncer le refus des fédérations de participer à la Coupe du monde, malgré leur engagement de principe quelques mois plus tôt. Le 20 novembre, le journaliste sportif de l'Européen déplore cette vague défaitiste, «fâcheuse façon de récompenser la courtoisie de l'Uruguay qui leur envoya si souvent de si gentils et prestigieux teams !» Pour le journaliste, parmi les fausses excuses – pécuniaires notamment, en raison du déplacement trop coûteux – une seule raison réelle : «Personne, parmi les fortes nations européennes ne se sent de taille à aller battre chez eux les bruns footballeurs qui, chez nous, ont remporté tant de victoires.» La France, qui avait initialement annoncé sa volonté de ne pas effectuer le déplacement, revient sur sa décision. Même lorsque la fédération uruguayenne offre de compenser les pertes économiques à ses frais, seules quatre nations européennes s'inscrivent à la compétition : la France, la Belgique, la Yougoslavie et la Roumanie.