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Coupe du monde

Jour 29 : le système Deschamps

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Pas de match ce jeudi (ni vendredi d'ailleurs). Ça laisse le temps de se poser pour analyser la vista du sélectionneur français, qui ne doit rien à la «chatte».
Didier Deschamps à Saint-Petersbourg, après la victoire de la France contre la Belgique mardi. (Photo Paul Ellis. AFP)
publié le 12 juillet 2018 à 13h44

C'est parti pour deux jours sans match, en attendant la «petite finale» de samedi qui opposera la Belgique et l'Angleterre (à 16 heures) et bien sûr la finale de dimanche à 17 heures – au cas où vous ne le sauriez pas, elle opposera la France à la Croatie. Laquelle Croatie, décidément increvable, s'est donc qualifiée mercredi soir en venant à bout de l'Angleterre au terme d'un nouveau match à rallonge, remporté lors de la prolongation ( 1-1, 2-1 a.p.). Notre compte rendu est à lire ici.

Du côté des Anglais, qui commençaient à caresser le rêve de revenir avec une deuxième étoile sur le maillot, on retiendra toutes les promesses que portent cette jeune équipe et son attaquant Harry Kane, 24 ans, qui reste malgré tout en tête du classement des buteurs. On résume son potentiel en huit chiffres.

«Chatte»

Il paraîtrait que Didier Deschamps a «de la chatte». Mais il faut autre chose que cela pour se retrouver en position d'emporter la Coupe du monde. C'est plutôt une affaire de discipline, d'agressivité et de préparation, raconte notre envoyé spécial en Russie Grégory Schneider.

L’édito

Voilà qu'un parfum de 1998 commence à flotter dans l'air – tiens, d'ailleurs, ce jeudi, ça fait vingt ans tout pile que la France a gagné sa première Coupe du monde. Va-t-on ressortir le slogan «black, blanc, beur», qui a été tant commenté depuis ? Il ne vaudrait mieux pas, pense le directeur de Libé, Laurent Joffrin, selon qui «la nouveauté, s'il y en a une, c'est que les millions de supporteurs qui ont envahi les rues et les places mardi soir se foutent comme de leurs premiers crampons de l'origine des joueurs de l'équipe de France.» Son édito est ici.

Sociofoot

En fin de thèse à l'université Paris-Descartes, Seghir Lazri travaille sur le thème de la vulnérabilité sociale des athlètes. Pendant le Mondial, il passe quelques clichés du foot au crible des sciences sociales dans sa chronique Sociofoot. Ce jeudi, il revient sur l'évolution de l'image des Bleus. Comment est-on passé de l'image de «caïds immatures» (l'expression est de la ministre des Sports de l'époque, Roselyne Bachelot, après Knysna) à celle d'une équipe dévouée ? Son article est ici.

Et toujours Terreur Graphique