A peine le coup de sifflet final du Moldavie-France (1-4) de vendredi expédié,Didier Deschamps s'est félicité du but adverse au bout du match, but ayant déclenché une véritable frénésie dans les tribunes moldaves. Deschamps n'y a même pas mis de second degré : bienvenue dans les recoins du foot européen, avec Pogba et consorts en VRP de leur art. Les Bleus disputent ce lundi face à l'Islande le deuxième match de leurs éliminatoires pour l'Euro 2020, et on a compris que ça allait être très, très long. Andorre, l'Albanie ou une Turquie 41e au classement Fifa au menu, pour deux qualifiés : «On ne va pas faire semblant de se faire peur», pour citer l'ex-joueur Paul Le Guen. Un manque d'enjeu comme contrepartie de l'élargissement de la phase finale (24 équipes contre 16 en 2012) et de cette démocratie footballistique qui commande aux gros d'aller visiter les petits lors des qualifs, le foot étant un et indivisible pour les instances : raison de plus pour apprécier la visite des Nordiques, l'une des rares rencontres des Bleus où planera une incertitude, même relative.
Euro 2020 : le suspense en suspens
publié le 24 mars 2019 à 20h47
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