Le patron de la chaîne beIn Sports et du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, a été mis en examen pour «corruption active» dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption en marge des candidatures de Doha aux Mondiaux d’athlétisme de 2017 et 2019, rapporte le Parisien.
Il avait déjà été placé en mars sous le statut de témoin assisté dans cette information judiciaire ouverte à Paris, qui vise également les conditions d’attribution des JO de Tokyo-2020 et de Rio-2016. Convoqué à nouveau le 16 mai par le juge Renaud van Ruymbeke, Nasser Al-Khelaïfi ne s’était pas présenté, invoquant sa présence à la finale de la Coupe de l’émir du Qatar de football, et a été mis en examen par courrier, selon des sources concordantes.
L’enquête a connu un coup d’accélérateur ces dernières semaines, avec les mises en examen récentes du président de beIn, Yousef Al-Obaidly, un proche d’Al-Khelaïfi, et de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack. Des juges d’instruction financiers parisiens ont mis en examen le premier pour «corruption active» le 28 mars. Le second, jusqu’ici placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, a quant à lui été mis en examen pour «corruption passive» la veille.