La Suède s’est facilement qualifiée pour les huitièmes de finale en écrasant la Thaïlande 5-1, dimanche, après avoir battu le Chili (2-0). Une performance impressionnante mais pas autant que celle des Américaines qui s’étaient baladées face aux Thaïlandaises dépourvues (13-0), pour leur premier match dans la compétition. Sans surprise, les Etats-Unis ont également décroché leur ticket pour les huitièmes face au Chili (3-0).
Parce que le combat s’annonce plus rude
Pour ce dernier match des Etats-Unis en poule, il ne devrait pas – a priori – y avoir de raclée historique mais un combat un peu plus équitable. Du moins, combat il y aura. Si les équipes sont assurées d'accéder à l'étape supérieure, les huitièmes de finale, leur positionnement dans le classement est encore incertain. Pour l'heure, les Etats-Unis dominent le groupe, mais une victoire de la Suède, qui possède aussi 6 points, pourrait renverser la balance. Un scénario quand même peu probable, même si les Suédoises ont montré d'intéressantes qualités de jeu face à la Thaïlande qui devraient mettre en difficulté les Stars and Stripes.
En attaquant directement les Thaïlandaises, les Scandinaves ont fait un choix tactique qui s’est avéré utile, et ont économisé leurs forces pendant la deuxième période. Cinq buteuses différentes se sont illustrées, de la défenseuse Linda Sembrant (32 ans) aux milieux de terrain Kosovare Asllani et Elin Rubensson puis attaquantes Fridolina Rolfo et Lina Hurtig.
Parce que les stars américaines font leur grand retour
Les Etats-Unis, confiantes pour leur match face au Chili dimanche, s'étaient économisées, en mettant la plupart des titulaires sur le banc. «Il y a beaucoup de matchs dans ce tournoi et si nous voulons aller loin, il faut une certaine rotation», avait déclaré la sélectionneuse Jill Ellis qui a réalisé sept changements par rapport au match précédent contre la Thaïlande.
Ce jeudi, la meilleure buteuse du tournoi Alex Morgan fera donc son grand retour. Face à la Thaïlande, l'ex-attaquante de l'Olympique lyonnais avait réalisé un quintuplé historique. L'arme offensive des Stars and Stripes sera accompagnée de la milieu de terrain Megan Rapinoe, que les Scandinaves devront redouter, et de l'expérimentée Llyod (36 ans), qui a brillamment remplacé ses camarades d'attaque face au Chili. «Je me sens plus forte que jamais, concentrée, je sais ce que je dois faire», a déclaré la deuxième buteuse la plus âgée en Coupe du monde.
BUUUUUUT !
— FIFA.com (FR) ⚽ (@fifacom_fr) June 11, 2019
Et de 5 pour Alex Morgan !#USA 12-0 #THA#USATHA #FIFAWWC pic.twitter.com/bTv2ZquFmW
Parce que les Bleues rencontreront sans doute les vainqueures
Pendant la Coupe du monde de 2011, les Scandinaves avaient évincé les Etats-Unis de la tête du groupe C, les envoyant combattre l’ogre brésilien. Cela n’avait pourtant pas empêché les Américaines de se hisser à la deuxième place au terme d’un tournoi surprenant. Lors du match pour la troisième place, les Suédoises avaient privé les Françaises du podium en s’imposant 2-1.
Nul doute que les Bleues auront, elles, les yeux scotchés sur leurs écrans. Le résultat de ce match est en effet décisif pour la suite de leur parcours. Si la France passe les huitièmes de finale dimanche (probablement contre le Brésil), elle devrait très probablement affronter les vainqueures de Suède-Etats-Unis en quarts de finale.
Groupe F, Etats-Unis Suède, jeudi à 21 heures, Canal + et TMC