Après de multiples rebondissements, le FC Barcelone a officialisé ce vendredi l'arrivée de l'attaquant vedette des Bleus Antoine Griezmann pour les cinq prochaines saisons en échange de 120 millions d'euros. Seulement, l'Atlético de Madrid, où le joueur évoluait jusqu'ici, réfute ce chiffre dans un communiqué. Il estime que le montant est «insuffisant». Il annonce le lancement de «procédures» pour défendre ses «intérêts» et estime qu'Antoine Griezmann aurait rompu son contrat de manière «unilatérale».
Que s'est-il passé ? Ce transfert est spécial. Le champion du monde avait annoncé dès le mois de mai qu'il quitterait l'Atlético à la fin de la saison. Mais le club madrilène avait signifié qu'il ne souhaitait pas se séparer de l'attaquant vedette français. Pas possible de négocier, sauf à régler une clause libératoire : un gros montant mis sur la tête du joueur. Tout club qui voudrait le recruter n'aurait qu'à payer. Avec ce système, l'Atlético ne pouvait s'opposer au départ.
Deuxième plus gros transfert
Le contrat prévoyait qu'avant le 1er juillet, la somme était de 200 millions d'euros. Après cette date, et donc si on attendait le début de la nouvelle saison, c'était au rabais : 120 millions. Le FC Bacelone a bien payé après le 1er juillet et a posé 120 millions sur la table. Sauf que l'Atlético assure que le joueur a négocié et signé les conditions de son contrat avec son nouveau club bien avant, quand les 200 millions s'appliquaient encore. Le club madrilère demande donc cette somme. Ce qui en ferait le deuxième transfert le plus cher de l'histoire du football après les 222 millions déboursés par le Paris-SG pour arracher Neymar au FC Barcelone.
Dans un communiqué, le Barça a précisé que la nouvelle clause libératoire du Français était fixée à 800 millions d’euros. Le club ne détaille pas, pour l’heure, la date de sa présentation officielle aux supporteurs.