L'économie mondiale est au point mort. Et alors que la fin de semaine est la séquence la plus meurtrière sur le sol européen depuis le début de la crise sanitaire, cette plongée des indicateurs fait craindre un chômage de masse, de possibles coupes budgétaires et une crise sociale une fois passée l'épidémie. Parmi les secteurs les plus touchés, le sport, professionnel et amateur, figure en bonne place, les compétitions ayant quasiment toutes été annulées ou suspendues, jusqu'à la Premier League de fléchettes, qui rameute les foules outre-Manche. Et au-delà des quelques sportifs professionnels grassement rémunérés, un grand nombre de joueurs, d'entraîneurs, de kinés, de jardiniers, de stadiers, hommes et femmes, sont concernés.
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Dans le football, nombre de clubs étaient sur la ligne de crête entre survie et faillite, malgré les colossales recettes. Alors que le Calcio parvenait à sortir de l'ornière, en témoigne notamment l'affluence moyenne dans les stades qui revenait à son niveau du tournant du XXe siècle, l'un des âges d'or de la Serie A, l'Italie a été en toute logique le premier territoire touché. Mais c'est bien évidemment l'e