L’économie mondiale est au point mort. Et alors que le nombre de morts sur le sol européen est au plus haut depuis le début de la crise sanitaire, cette plongée des indicateurs fait craindre un chômage de masse, de possibles coupes budgétaires et une crise sociale une fois passée l’épidémie. Parmi les secteurs les plus touchés, le sport, professionnel et amateur, figure en bonne place, les compétitions ayant quasiment toutes été annulées ou suspendues, jusqu’à la Premier League de fléchettes, qui rameute les foules outre-Manche. Et au-delà des quelques sportifs professionnels grassement rémunérés, des centaines de milliers de joueurs, d’entraîneurs, de kinés, de jardiniers, de stadiers, hommes et femmes, sont concernés.
Dans le football, nombre de clubs étaient sur la ligne de crête entre survie et faillite, malgré les colossales recettes. Alors que le Calcio parvenait à sortir de l'ornière, en témoigne notamment l'affluence moyenne dans les stades qui revenait à son niveau du tournant du XXe siècle, l'un des âges d'or de la Serie A, l'Italie a été en toute logique le premier territoire touché. Mais c'est l'ensemble du Vieux Continent qui est ébranlé, la faute à l'arrêt total des compétitions et une flopée de joueurs atteints du Covid-19.
«match zéro»
Et la reprise n'est pas à l'ordre du jour. Surtout depuis que l'on a constaté à quel point les compétitions sportives pouvaient accélérer la contamination. Tout le monde pense au 8e de finale aller de Ligue des champions