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Jeux olympiques

Surcoûts, retards... Les premiers sauts d'obstacles pour Paris 2024

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Pour la première fois, le gouvernement envisage publiquement un dépassement de budget. Certains élus de gauche s'inquiètent. Les responsables des Jeux olympiques cherchent de nouvelles solutions et promettent de ne pas sacrifier aux valeurs sociales et environnementales.
A Paris, le 23 juin 2019. (Philippe Wojazer/Photo Philippe Wojazer. Reuters )
publié le 8 mai 2020 à 17h03

«Cette crise renforce encore la nécessité de Jeux durables et solidaires. Mais elle nous oblige aussi à nous remettre en question, à continuer à nous adapter. À nous réinventer.» Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, tente de désamorcer les craintes qui montent dans le contexte de la crise sanitaire et économique. Rédigée dans un ton tout à fait présidentiel, sa lettre ouverte «à la famille Paris 2024», adressée aussi bien aux athlètes qu'aux décideurs mercredi, entend répondre à plusieurs prises de position qui sèment le trouble.

Cette semaine, Roxana Maracineanu, ministre des sports, reconnaît pour la première fois qu'il y aura «sans doute des dépassements de coûts», alors que Paris 2024 avait promis une gestion exemplaire. Son prédécesseur chiraquien Guy Drut appelle à revoir un modèle «obsolète, dépassé, déconnecté de la réalité». Enfin, dans Libération, deux élus communistes, Nicolas Bonnet-Oulald