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Libération

carnet d’échecs

publié le 31 juillet 2020 à 19h46

Napoléon fut un grand amateur d'échecs. Dans les parties qui nous sont parvenues, il l'emporte à chaque fois, sauf contre «le Turc» : il s'agit d'une partie qui eut lieu en 1809 à Schönbrunn contre un automate qui eut un grand succès lors de ses tournées en France, aux Pays-Bas ou en Allemagne. Si un grand scepticisme entourait cette «étrange affaire», ce n'est qu'en 1834 que fut révélée la supercherie : un jeu de miroirs et de bras articulés permettait à un joueur de petite taille de jouer à la place de la machine. On raconte qu'on cria au feu, ce qui suffit à faire surgir de sa boîte le joueur, penaud. E.Allan Poe s'empara de l'histoire en 1836 dans le Joueur d'échecs de Mælzel.

Napoléon- «le Turc» (1809) : trait aux Noirs

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