L’agréable terrasse du 65 m2 que possède Elodie Clouvel a le charme des étés méditerranéens. Le salon de son domicile de Joinville-le-Pont, à l’est de Paris, tout près de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Inseps) où s’entraîne la numéro 1 mondiale du pentathlon, offre des meubles stylés à la modernité parfaitement agencée et à la propreté soignée. Au mur de la chambre, il y a la photo en très gros plan de l’œil de son compagnon, Valentin Belaud, qui pratique la même discipline au masculin. Juste à côté trône un buste sans tête en «acier, bronze, cuir et feuille or 24 carats» qui n’est autre que celui de la vice-championne olympique de Rio. Avec précision, elle en détaille la symbolique, ravie de passer son outil de travail au tamis morphopsychologique. Elle souligne la détermination de la droite ligne des épaules, signale l’éclat doré du cœur passionné, admet la noirceur de la bile qui parfois lui remonte dans l’estomac. Intéressant de voir comment elle se confronte honnêtement et intelligemment à ce physique qui lui apporte performances et séduction, mais aussi échecs et douleurs.
D’Artagnan gauchère
Le pentathlon moderne est une épreuve qui, au début du XXe siècle, avait vocation à distinguer le soldat le plus complet. L'époque étant autrement belliciste, ce sport méconnu pourrait aujourd'hui inspirer les jeux de survie et d'évasion ou servir de casting pour des remakes de films de cape et d'épée. Il s'agit de nager, co