A l'ère des jeux informatiques, les échecs, le «noble jeu», comme on disait au Moyen Age, conserve tout son pouvoir de fascination. C'est ce que démontre le Jeu de la dame, série produite et diffusée sur Netflix (lire la critique dans Libération du 4 novembre ou sur liberation.fr ). Elle doit beaucoup à l'interprète principale, Anya Taylor-Joy, qui incarne Elizabeth Harmon, jeune orpheline devenue prodige, ayant appris les échecs auprès du concierge de l'institution où elle a été placée après la mort de sa mère et en proie à de multiples addictions. La série, conçue en sept épisodes à partir d'un roman de Walter Tevis publié en 1983, a reçu les éloges de la communauté des échecs pour sa représentation du jeu et des joueurs, même si seules des parties de joueurs masculins ont servi de base. Il faut dire que la Hongroise Judith Polgar a été la seule féminine, dans l'histoire des échecs, capable d'intégrer le top 10 mondial.
Elizabeth Harmon vs Vasily Borgov: Les Blancs jouent et gagnent !
Solution de la semaine dernière: 32.dxc7!