Alexia Barrier est arrivée dimanche 24e sur 33 dans cette neuvième édition du Vendée Globe sur son bateau TSE-4myplanet, dont le nom de baptême est le Pingouin. Mercredi, la navigatrice, accompagnée de son attachée de presse, est passée à la rédaction de Libération. Le haut du visage bronzé, souriante sous son masque FFP2, elle marche lentement, les vertèbres encore en vrac à cause d’une mauvaise chute dans la dernière ligne droite de la course. Petit gabarit, mais les bras puissants et musclés. Parce qu’elle est engagée depuis longtemps pour la défense des mers, on avait dressé son portrait pour le Libé des océans en novembre, avant le départ de la course. Et puis, à intervalles réguliers, elle nous a envoyé son carnet de bord.
Elle en profite pour assister à la conférence de rédaction. Le pape en Irak, la Birmanie, les violences faites aux femmes… «Ça fait bizarre après cent jours de mer, j’étais bien avec mes oiseaux et mes poissons», glisse-t-elle. Elle se dit déçue de la