«En ce moment, ma vie est aussi difficile que de surfer sur cette vague. Je me débats pour ne pas lâcher, mais je suis toujours debout et j’apprécie toujours de la balade», avait-elle écrit il y a six semaines sur son compte Instagram, un texte accompagnant une vidéo d’elle sur son paddle. L’athlète Amandine Chazot, championne de stand-up paddle, est morte mercredi 27 novembre à 33 ans des suites d’un cancer diagnostiqué quand elle avait 30 ans, selon Ouest France. Contre la maladie, disait-elle à l’époque au journal local, «ma meilleure thérapie reste le sport».
Six fois championne de France et deux fois vice-championne du monde de stand-up paddle, au Danemark en 2017 et au Salvador en 2019, la Bretonne évoluait au sein du club de Pont-l’Abbé. Elle avait porté la flamme olympique en juin, chez elle, dans le Finistère.
«Amandine n’était pas seulement une grande championne, elle incarnait les valeurs profondes de notre sport : la persévérance, la passion et une immense humilité. Sa lumière et son sourire continueront de briller dans nos mémoires, et son parcours restera un exemple pour les générations futures», a réagi sur Facebook la Ligue de Bretagne de surf.
«Tu as insufflé la dynamique du stand-up paddle sur la rivière de Pont-l’Abbé. Tu nous as motivés à créer notre club, tu as inspiré les jeunes du Pays Bigouden… Pour tout ça et bien plus encore… Merci», a pour sa part salué son club de Pont-l’Abbé.