L’époque des décharges au pied des «8 000» est révolue : la croissance du nombre d’himalayistes et de trekkeurs a été accompagnée d’un renforcement des contraintes étatiques et d’une multiplication des campagnes de nettoyage. Les agences népalaises ont elle-même considérablement renforcé leurs précautions pour gérer les déchets. Au Pakistan comme au Népal, si les camps de base sont globalement propres, c’est bien moins net sur les camps d’altitude des voies normales pour lesquels l’évacuation du matériel et des déchets reste problématique. L’alpiniste britannique d’origine népalaise Nirmal Purja (dit Nimsdai) a diffusé cet été des vidéos du camp 2 du K2 : les tentes de l’année sont montées sur d’épaisses strates de déchets compactés des années précédentes… Cela reste néanmoins des pollutions limitées à l’échelle des problématiques écologiques népalaises ou pakistanaises.
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L’usage effréné de l’hélicoptère par les agences cause en revanche de graves nuisances environnementales et contribue au bilan carbone déjà lourd du tourisme international himalayen. C