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Aux championnats d’Europe de judo, les Bleus brillent seuls, mais déçoivent en équipe

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Pour le premier jalon majeur des quelque trente-huit mois qui la séparent encore des JO de Los Angeles, l’équipe de France de judo se classe deuxième sur les 47 nations engagées à Podgorica, avec dix médailles dont trois en or.
Clarisse Agbégnénou s'est inclinée face à la Tchèque Renata Zachova, le 24 avril 2025, à Podgorica. (Savo Prelevic/AFP)
publié le 27 avril 2025 à 21h45

La revue d’effectifs est instructive au vu des profils envoyés, un mélange de Miss et Mister T. aux cous déjà bardés de breloques, et de doublures qui brûlent de les ringardiser. Avec une intranquillité oubliée depuis une olympiade : n’étant plus nation hôte comme aux derniers Jeux de Paris, les Bleus doivent cette fois se qualifier en chair et en os dans chacune des quatorze catégories inscrites au programme californien.

Sept des dix médaillés individuels tricolores l’étaient déjà il y a neuf mois à Paris, preuve d’une réelle continuité – ou d’une absence de renouveau, le temps le dira - entre les effectifs féminins 2024 et 2025. Deux de ces trois titres sont l’affaire de spécialistes : la -48 kg Shirine Boukli en est à quatre victoires en autant de participations, et la + 78 kg Romane Dicko, cinq Marseillaises en cinq championnats d’Europe disputés.

Daikii Bouba, le troisième médaillé d’or français de la semaine – et le 99e de l’histoire tricolore depuis la création de l’épreuve en 1951 – était lui bien moins attendu. A 29 ans, le -66 kg ne disputait là que les seco