L’histoire est prise «très au sérieux» par la Fédération internationale de basketball (Fiba). Mardi soir, lors d’une rencontre d’Euroligue (l’équivalent de la ligue des champions féminine de basket), opposant l’Asvel, présidé par Tony Parker, à l’équipe roumaine du Sepsi SIC, l’internationale franco-américaine Gabby Williams aurait été victime de gestes déplacés. Le coach du club roumain, Zoran Mikes, aurait touché les fesses de la joueuse lorsque celle-ci se trouvait à proximité du banc adverse.

La joueuse de 27 ans, 35 capes avec les Bleues, médaillée de bronze aux JO de 2021 et fortement pressenties pour les JO de Paris (elle portera même la flamme olympique), a rapidement rapporté les faits sur X, juste après le match. Dans un post - désormais supprimé intentionnellement pour «laisser faire» la Fiba - Gabby Williams écrivait : «L’entraîneur adverse a décidé de me taper les fesses pendant le match. Je lui ai dit de ne pas me toucher et ses assistants ont commencé à me crier dessus». Si le corps arbitral n’a pas pris au sérieux ces agissements selon ses dires, la joueuse a reçu de nombreuses marques de soutien sur les réseaux sociaux.

L’Asvel a confirmé ce mercredi dans un communiqué l’ouverture d’une enquête après avoir fait «un signalement au délégué du match concernant le comportement du coach adverse vis-à-vis de Gabby Williams». Le club précise faire «désormais entière confiance à la Fiba qui s’est saisie de ce dossier». Sollicitée par le Parisien, la Fiba a confirmé avoir «été informée de l’incident et mène actuellement une enquête approfondie à ce sujet». Malgré ces agressions présumées, Gabby Williams a été élue «Most Valuable Player» (meilleure joueuse) à l’issue de la rencontre, que son équipe a remporté 94-77.