La marche était trop haute. Opposées ce dimanche 14 avril aux Turques de Fenerbahçe lors de la finale de l’Euroligue à Mersin (Turquie), les basketteuses de Villeneuve-D’Ascq se sont lourdement inclinées (106-73). Il faudra donc encore attendre pour qu’une troisième équipe française, après Valenciennes (2002 et 2004) et Bourges (1997, 1998 et 2001), vienne inscrire son nom au palmarès de la reine des compétitions européennes.
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— EuroLeague Women (@EuroLeagueWomen) April 14, 2024
Pour les joueuses de Villeneuve-D’Ascq, les joueuses stambouliotes avaient des allures de montagnes infranchissables. Rachid Meziane, le coach de l’équipe française, parlait même avant la rencontre de «l’Everest Fenerbahçe». Il faut dire qu’avant la rencontre les chiffres donnaient le tournis : le club turc, champion d’Europe en titre, présentait un bilan monstrueux de 53 victoires en 55 rencontres cette saison, et un budget trois fois supérieur aux Françaises. «Le Fener est dans la culture de la gagne, nous, on est plutôt dans la culture de l’exploit», analysait Meziane avant la rencontre.
Pour arriver en finales, les Nordistes s’étaient imposées face aux Hongroises de Miskolc en quarts, puis avaient fait tomber vendredi en demi-finale Prague (84-78), équipe qui atteignait pour la troisième année de suite ce stade de la compétition.
Cela faisait deux décennies qu’un club français n’avait pas mis les pieds en finale de l’Euroligue. La dernière, Valencienne, avait remporté la compétition en 2004, battant en Hongrie en finale le club polonais de Gdynia au terme d’un parcours exceptionnel.