La gueule de bois est violente. Qu’elle paraît loin la saison passée, quand les matchs des Metropolitans 92 ressemblaient à une tournée des Beatles, où à chaque sortie les places s’arrachaient dans la minute. A cette époque pourtant pas si lointaine, on se bousculait pour voir jouer Victor Wembanyama, annoncé partout comme la future star du basket mondial, et les journalistes internationaux se déplaçaient pour raconter le phénomène.
Un an après, des victoires à la pelle, des matchs à guichets fermés à Bercy ou Roland-Garros et des maillots vendus par milliers, il ne reste que des souvenirs : les Metropolitans 92 sont aujourd’hui bons derniers de la Betclic Elite (première division) avec trois succès seulement en 22 rencontres. Et cette semaine, le club a frôlé le ridicule ultime, évitant de peu le forfait pour le reste de la saison… faute de joueurs suffisants dans son effectif. «Un tel niveau d’incompétence, d’amateurisme, c’est du jamais vu, raille un proche du club. Le pire, c’est que ce n’est même pas une question de problèmes d’argent, ce qui aurait pu s’entendre. Le club s’est juste retrouvé avec à sa tête des gens qui n’y connaissent rien au basket et qui ont pris la grosse tête après la folle année passée.»
Un autre abonde : «C’est du n’importe quoi, c’est un cauchemar, je n’ai jam