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Interview

Arnaud De Lie, sprinteur sur le Tour de France : «Tirer le lait des vaches de mon père m’apaise à mort»

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Atypique dans le peloton, le sprinteur belge de la Lotto, fils d’éleveur bovin, clame son amour des vaches et raconte la maladie de Lyme qu’il a contractée l’an dernier.
Arnaud De Lie, le 3 juillet à Lille, lors de la présentation des équipes du Tour de France. (Marco Bertorello/AFP)
par Louis Moulin, envoyé spécial sur le Tour de France
publié le 16 juillet 2025 à 14h12

Depuis trois ans, Arnaud De Lie (Lotto) secoue les arrivées en troupeaux de l’élite du cyclisme. Quand il gagne, le Belge singe des cornes en plaçant deux doigts de part et d’autre de son casque. Le «taureau de Lescheret» s’y connaît en bovins : il est le fils d’un éleveur des Ardennes, une extraction dont il est fier et un amour de la ferme porté en étendard.

A 23 ans, celui qui a déjà été champion national dispute son deuxième Tour de France. Après un début en demi-teinte, le jeune sprinteur a signé deux belles places : cinquième à Laval (Mayenne) et troisième à Châteauroux (Indre). On l’a rencontré à Toulouse lors de la première journée de repos, mardi 15 juillet, dans un hôtel au restaurant bien nommé Black Angus. De quoi évoquer les hauts et les bas de sa carrière, la maladie de Lyme qu’il a contractée et, bien sûr, les vaches.

Quand on est sur le Tour, est-ce qu’on a le temps de regarder