Le cyclisme est un sport aux règles globalement intangibles. Tout le monde commence derrière une même ligne de départ et file vers une même ligne d’arrivée, située généralement 150 à 200 kilomètres plus loin : le premier à la franchir a gagné. Ça fait plus d’un siècle que c’est comme ça et, a priori, il n’y a pas de raisons que ça bouge. En revanche, les détails évoluent et l’Union cycliste internationale (UCI), l’organisation qui chapeaute le sport au niveau mondial, intègre régulièrement de nouveaux points de règlement, notamment pour assurer une meilleure sécurité des coureurs. Cette saison 2025 voit ainsi l’apparition de cartons jaunes destinés à réprimer les comportements les plus dangereux dans le peloton, «sur une recommandation de SafeR, la structure dédiée à la sécurité dans le cyclisme sur route masculin et féminin», explique l’UCI. On vous explique comment ça marche.

Non. Si l’esprit est bien le même que dans d’autres disciplines collectives (football, rugby, etc.) ou individuelles (judo par exemple), les cartons jaunes du vélo n’ont pas d’«existence physique» comme le dit l’UCI. En revanche, ceux-ci servent bien à punir, sur le mode de l’avertissement, des infractions au règlement. Ils sont adressés par les commissaires de l’UCI, l’équivalent des ar