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Tour de France 2021

Pourquoi Andorre est le nouveau paradis à la mode des cyclistes professionnels

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Alternative à Monaco pour les coureurs qui cherchent à défiscaliser, la principauté pyrénéenne séduit de plus en plus de cyclistes de haut niveau, à l’image de Julian Alaphilippe. Routes en altitude, proximité de Gérone... D’autres raisons participent à cet engouement.
Le cycliste français Julian Alaphilippe, ici en 2019, réside avec sa famille à la Massana, en Andorre, à plus de 1 500 mètres d'altitude. (ALAIN JOCARD/AFP)
publié le 11 juillet 2021 à 16h19

Ce lundi, le peloton fait relâche à Andorre, seul pays étranger traversé par le Tour de France cette année. Aucun Andorran au départ mais beaucoup de coureurs ne se sentent pas dépaysés. Julian Alaphilippe, Michael Woods, Enric Mas, Rui Costa… Ils sont plusieurs dizaines établis dans la principauté et arpentant régulièrement le col de Beixalis, dernière bosse de l’étape de dimanche.

Première tribu : les Australiens, à l’image de Ben O’Connor, vainqueur à Tignes. Chez Bike Exchange, équipe wallaby, ils sont «une quinzaine» à résider à Andorre, nous dévoile en toute décontraction son directeur sportif, Matthew White : «C’est un paradis fiscal ! Les plus intelligents ont un petit appartement à Andorre, pour la fiscalité, et une maison à Gérone.» A deux heures de là, au sud-est, entre mer et montagne avec un climat méditerranéen, Gérone, fief historique des cyclistes, forme un combo idéal avec Andorre :