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Interview

«Il y a de moins en moins de courses cyclistes amateurs, ça devient critique»

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Fin connaisseur des routes du nord qu’emprunteront les coureurs du Tour de France mardi, Samuel Leroux, cycliste en «troisième division», évoque l’avenir de sa discipline et la raréfaction des courses amateurs en France.
Samuel Leroux en 2021. (Laurent Sanson/DPPI. AFP)
publié le 4 juillet 2022 à 21h10

En bon Calaisien, Samuel Leroux connaît parfaitement les routes que vont emprunter les rouleurs du Tour de France mardi. La première étape disputée sur le sol hexagonal reliera justement Dunkerque à Calais. En route pour participer aux Boucles de l’Austreberthe en Seine-Maritime, le coureur de 27 ans de l’équipe Go Sport-Roubaix Lille Métropole – une équipe continentale (la troisième division) – analyse les difficultés relatives du parcours et évoque son inquiétude pour l’avenir du cyclisme.

A quoi va ressembler la quatrième étape du Tour de France 2022 ?

Elle devrait se terminer en sprint. Ce n’est pas sur à 100 %, tout dépendra du vent au début, qui peut durcir la course, et de la vitesse à laquelle ils vont monter les dernières difficultés. On ne sait jamais : un Van der Poel pourrait avoir envie d’essayer de faire craquer quelques sprinteurs.

Vous connaissez bien ces routes ?

Ce sont mes routes d’entraînement. Le début de course, de Dunkerque à Cassel, c’est tout plat. S’il y a du vent, ça peut être dangereux. Après, le parcours va être plus vallonné jusqu’à l’arrivée. C’est gauche, droite, montées, petites routes, c’est vraiment sympa. Au sommet du cap Blanc-Nez [à Escalles, le long de la mer, ndlr], il va rester dix bornes, dont huit