En bon Calaisien, Samuel Leroux connaît parfaitement les routes que vont emprunter les rouleurs du Tour de France mardi. La première étape disputée sur le sol hexagonal reliera justement Dunkerque à Calais. En route pour participer aux Boucles de l’Austreberthe en Seine-Maritime, le coureur de 27 ans de l’équipe Go Sport-Roubaix Lille Métropole – une équipe continentale (la troisième division) – analyse les difficultés relatives du parcours et évoque son inquiétude pour l’avenir du cyclisme.
A quoi va ressembler la quatrième étape du Tour de France 2022 ?
Elle devrait se terminer en sprint. Ce n’est pas sur à 100 %, tout dépendra du vent au début, qui peut durcir la course, et de la vitesse à laquelle ils vont monter les dernières difficultés. On ne sait jamais : un Van der Poel pourrait avoir envie d’essayer de faire craquer quelques sprinteurs.
Vous connaissez bien ces routes ?
Ce sont mes routes d’entraînement. Le début de course, de Dunkerque à Cassel, c’est tout plat. S’il y a du vent, ça peut être dangereux. Après, le parcours va être plus vallonné jusqu’à l’arrivée. C’est gauche, droite, montées, petites routes, c’est vraiment sympa. Au sommet du cap Blanc-Nez [à Escalles, le long de la mer, ndlr], il va rester dix bornes, dont huit