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Libération
Journal de bord

Le Tour de France de Cédrine Kerbaol, étape 3 : «Avec mes coéquipières, on parle beaucoup pendant la course»

La cycliste de 24 ans participe à son troisième Tour, cette fois comme leadeuse de l’équipe EF Education-Oatly. Chaque soir, «Libé» fait le point avec elle.
Cédrine Kerbaol à La Gacilly (Morbihan) ce lundi 28 juillet. (Szymon Gruchalski/Getty Images)
publié le 28 juillet 2025 à 21h03

C’est déjà sa troisième Grande Boucle. Après deux éditions réussies (maillot blanc, de la meilleure jeune en 2023 et victoire d’étape l’an dernier), Cédrine Kerbaol, 24 ans, revient en visant le podium du classement général. Chaque soir, la coureuse d’EF Education-Oatly raconte à Libé l’étape du jour. Ce lundi 28 juillet, elle termine 28e de la troisième étape entre La Gacilly (Morbihan) et Angers, une course remportée par la sprinteuse néerlandaise Lorena Wiebes et marquée par une importante chute à 4 kilomètres de l’arrivée. Parmi les coureuses à terre, on a pu apercevoir la favorite Demi Vollering, sans conséquence pour le classement général – Cédrine Kerbaol est, elle, à la 14e place.

«J’ai un peu vu le chaos [de la chute] à 4 kilomètres de l’arrivée, mais on pouvait s’y attendre avec ce virage, ça pouvait être dangereux si on ne faisait pas assez attention ou s’il y avait une petite roue de travers.

«Le mieux pendant ce genre d’étape, pour rouler sans risquer de tomber et sans se fatiguer, c’est de rester en équipe. On avait prévu de placer quelqu’un à l’avant [Alison Jackson a fait partie des quatre coureuses échappées pendant presque toute l’étape, ndlr], tout simplement pour ne pas avoir la pression de la course sur les épaules et qu’on ne soit pas l’équipe qui ait à rouler ensuite si on n’est pas représentées dans l’échappée.

«Avec mes coéquipières, on parle beaucoup pendant la course. On parle de stratégie, de placement, tout ça. Mais j’ai aussi des connaissances et des copines dans le peloton, donc on peut parler de la pluie et du beau temps.

«Côté nutrition, mon équipe est sponsorisée par une marque donc on a des gels, des pâtes de fruits, des barres à base de pâte d’amande. Le but, c’est de manger le plus souvent possible. Moi, j’essaye de tourner autour des 100-120 grammes de glucide par heure, ce qui est quand même relativement important, mais ça fait vraiment la différence sur des étapes longues et dures.

«La “team Cécé” [présente sur toutes les étapes depuis le début du Tour] est composée d’amis et de famille. On les reconnaît à leurs tee-shirts jaunes, après je sais qu’il y a aussi beaucoup de monde qui me soutient sans porter cette tenue. En tout cas, ils étaient au départ, ils étaient à l’arrivée, ils sont partout.»