C’est déjà sa troisième Grande Boucle. Après deux éditions réussies (maillot blanc de la meilleure jeune en 2023 et victoire d’étape l’an dernier), Cédrine Kerbaol, 24 ans, revient en visant le podium du classement général. Chaque soir, la coureuse d’EF Education-Oatly revient pour Libé sur l’étape du jour. Ce mercredi 30 juillet, elle a terminé à la 13e place d’une cinquième étape vallonnée entre le Futuroscope (Vienne) et Guéret (Creuse), à 33 secondes de la vainqueure du jour, la Mauricienne Kimberley Pienaar Le Court. A l’approche des sommets de l’Auvergne, Cédrine Kerbaol pointe à la 10e place du classement général.
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«Chaque jour avant les étapes, on arrive au bus pour faire le briefing avec Carmen [Small], notre directrice sportive et puis on a un tour de table, chacune dit comment elle voit la course du jour, comment elle se sent. Après on met la musique avec les filles, on déconne bien. Des fois, on se fait des karaokés, ou ce genre de choses. En général, ça passe très très vite. Puis on va sur le hometrainer, à la présentation d’équipe, dans la zone des médias, et après il est temps de partir !
«C’était une journée avec beaucoup de chutes, ça frottait donc c’était un peu stressant. C’est pas étonnant : le peloton roule vraiment très vite, on a fait la première heure de course à 48 km/h de moyenne, je pense que c’est du jamais-vu ou quasi chez les femmes. Les équipes sont de plus en plus organisées, plusieurs formations peuvent aller chercher le maillot jaune. Il fallait vraiment être bien placée aux pieds des bosses.
«Avec une arrivée aussi punchy, c’est pas forcément les grimpeuses qui ont pu s’exprimer aujourd’hui donc je suis impatiente de voir les prochaines journées, quand on aura des bosses plus longues. Ça sera plus simple pour avoir du fun.
«On est super tristes que Kristen [Faulkner] nous quitte mais d’un autre côté elle va bien, elle est tombée sans gravité [l’Américaine a chuté à plusieurs reprises mardi 29 juillet et ce mercredi avant d’abandonner, ndlr]. On sait qu’elle a besoin de repos et qu’on a fait le bon choix en lui demandant d’arrêter. Elle nous a dit quelques mots tout à l’heure, elle est hypermotivée pour nous et on a été très chanceuses de l’avoir jusqu’à aujourd’hui.»