Menu
Libération
Business

Le Tour de France peut-il survivre au règne naissant de Tadej Pogacar ?

Réservé aux abonnés

Le Slovène ultra-dominateur mais peu charismatique, issu d’un petit pays, est loin d’être le maillot jaune idéal pour l’organisateur. ASO semble avoir, malgré tout, un modèle économique assez solide et diversifié pour tenir la distance.

Le maillot jaune Tadej Pogacar, à Saint-Lary-Soulan, au Col du Portet, le 14 juillet. Avec sa victoire le lendemain à Luz Ardiden, c'est la première fois depuis Bernard Hinault en 1979 qu'un maillot jaune remporte deux étapes de suite. (Daniel Cole/AP)
ParQuentin Descamps
Chef de service - Pilotes web
Gaëtan Goron
Publié le 17/07/2021 à 9h09

Le fil de la première semaine du Tour de France 2021 a été perlé de jolis contes, qu’on narre au moment de mettre les glaçons dans le pastis : Julian Alaphilippe le jeune papa en jaune, Mathieu Van der Poel et son papy Poulidor, le retour en grâce du dépressif Mark Cavendish. Depuis, il n’y a plus qu’une histoire, avec un personnage principal, Tadej Pogacar, de l’équipe UAE Emirates. Le «prodige slovène» a tué le suspense ; l’Equipe titre «écrasant».

Le Slovène a gagné le Tour l’an dernier, le gagnera cette année. Et même si la concurrence a joué de malchance dans les chutes massives du début de Tour, le coureur de 22 ans devrait en gagner d’autres : sur un v