Les mots d’encouragement résonnent encore dans une relative quiétude. «Allez, c’est parti !» Trois cyclistes amateurs donnent les premiers coups de pédale en bas de la rue Coustou. L’un d’eux a revêtu son maillot à pois, celui des grimpeurs que Tadej Pogacar espère bien de nouveau décrocher demain sur ces mêmes pavés, en sus du maillot jaune. Ils sont nombreux, ce samedi 26 juillet, à s’aventurer sur la colline Montmartre et à tenter de gravir la désormais célèbre rue Lepic. L’an dernier, les meilleurs coureurs mondiaux s’y sont affrontés pour les Jeux Olympiques de Paris dans une liesse d’anthologie. Pour la première fois, cinquante ans après la première arrivée du Tour de France sur les Champs-Elysées, la dernière étape fera grimper les cyclistes trois fois la butte Montmartre avant de redescendre vers la mythique avenue.
Derrière une enfilade de barrières, Amine, coiffeur de 38 ans, prend une pause : «Demain, nous allons sûrement fermer. S’il y a beaucoup de monde, les clients ne pourront pas passer. Pour les JO, nous étions restés ouverts, mais nous n’avons pas beaucoup travaillé. Quoi qu’il en soit, on sera là pour regarder, ça fait du bien !»
«Ça fait vivre le quartier»
La rue Coustou vibre déj