Tout est parti d’une promesse. Fin juillet 2024, au sommet de la colline d’Elancourt (Yvelines), Pauline Ferrand-Prévot accrochait le seul titre qui manquait à son long palmarès de VTTiste : celui de championne olympique. Enfin dorée, la Française aurait pu raccrocher, profiter, souffler après des années à courir après les podiums. Mais à peine avait-elle la médaille d’or autour du cou qu’elle se tournait, déjà, vers un nouvel objectif : celui de retourner sur la route, où elle ne courrait plus depuis cinq saisons, pour y remporter le Tour de France. Celle qui a grandi dans une famille de cyclistes à Reims (ses parents tenaient un magasin de vélo) se promettait alors de tout faire pour remporter sous trois ans la course qu’elle regardait gamine à la télévision. Il ne lui en a fallu qu’un.
Ce dimanche 3 août, le rêve longtemps inaccessible – depuis 1993 et jusqu’en 2022, les coureuses étaient privées de Grande Boucle – est devenu réalité : à 33 ans, Pauline Ferrand-Prévot a remporté à Châtel (Haute-Savoie) le Tour de France. «Je me souviens que je voulais être un garçon