Il arrive sur la terrasse de son hôtel, tee-shirt blanc, short bleu et une célèbre marque allemande de sandales aux pieds. Romain Grégoire est décontracté en cette journée de repos, mardi 15 juillet, à Toulouse. Le puncheur de la Groupama-FDJ est souriant. Il peut : au bout de dix jours de course, il est l’un des rares Français à avoir été proches des meilleurs et reste la principale carte de son équipe pour espérer gagner une étape.
A 22 ans, le grand espoir français dit son plaisir d’être sur la course, épaté encore pour ce deuxième Tour par la ferveur populaire. Admiratif des stars du peloton, il sait qu’il n’en fait pas encore partie, ce qui ne le décourage en rien.
Est-ce que vous pouvez envisager quelque chose ce mercredi, pour cette étape qui part de Toulouse et y revient ?
Je suis motivé. C’est la dernière étape réellement pour les puncheurs [les adeptes des montées courtes, ndlr]. Il y a des beaux petits talus avec des transitions rapides. Si les bosses étaient isolées, les sprinteurs passeraient mais sur l’enchaînement des deux, trois dernières, on arrive en haut, ça bascule, on descend et très rapidement on est au pied de la bosse suivante. Ça peut être une sacrée course.
La première semaine, vous avez joué avec les meilleurs. Faut-il changer de stratégie pour gagner ?
Sur les étapes où je suis bien placé, j’ai zéro regret parce qu’il n’y avait rien à faire différemment. Quand Van der Poel, Pogacar et les deux, trois autres grands fav