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Interview

Soupçon de dopage sur le Tour de France : «Inhaler du monoxyde de carbone n’a aucun effet positif sur la performance»

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Après une enquête sur la possible consommation par les équipes de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard du gaz utilisé pour mesurer le volume sanguin, le chercheur spécialisé Raphaël Faiss désamorce les soupçons de fraude.
Le 13 juillet au Pla d'Adet, le maillot jaune Pogacar a conforté son avance sur son dauphin Vingegaard au sommet de la première étape des Pyrénées. (Bernard Papon/AP)
publié le 14 juillet 2024 à 10h23
(mis à jour le 17 juillet 2024 à 18h44)

Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, les deux leaders du Tour de France, inhalent-ils du monoxyde de carbone pour booster leurs performances ? Dans une enquête publiée vendredi 12 juillet, le site spécialisé Escape collective révèle qu’au moins trois équipes présentes sur le Tour, dont celle du maillot jaune slovène et du double vainqueur sortant danois, la Team UAE Emirates et la Visma Lease a Bike (ainsi qu’Israël-PremierTech), utilisent un recycleur de monoxyde de carbone, une machine évaluée à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ce, pour deux choses. La première, la «réinspiration» au monoxyde de carbone (CO), afin de mesurer les avantages physiologiques de l’entraînement en altitude. La deuxième, «plus agressive, appelée inhalation de monoxyde de carbone et utilisant le même équipement et les mêmes techniques, beaucoup plus risquée aussi, consiste en de l’inhalation de ce gaz toxique dans le but d’améliorer les performances», écrit Escape Collective. Et donc, en une