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Tour de France 2021 : la difficile lutte contre le dopage et la surmédicalisation

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Alors que les meilleurs cyclistes de la planète s’élancent ce week-end de Bretagne, la course contre la triche, chimique ou technologique, souffre toujours d’un temps de retard.
Le Britannique Christopher Froome avant son départ de la vingtième étape du Tour de France 2018 à Saint-Pée-sur-Nivelle le 28 juillet. (Jeff Pachoud/AFP)
publié le 26 juin 2021 à 7h03

Le Tour de France 2021 s’élance ce week-end de Bretagne et ressurgit le débat sur la confiance à accorder à la plus grande épreuve du cyclisme mondial : l’entraînement et les innovations technologiques expliquent-ils les performances des cadors du peloton, ou ces dernières seraient-elles hors de portée sans aide illicite ? En clair : le peloton roule-t-il à l’eau claire ? Depuis l’affaire Froome – autorisé à disputer le Tour en 2018 malgré un contrôle anormal –, aucun grand nom n’a été épinglé. «Aujourd’hui, je n’ai pas de données sur le peloton mais je crois que le niveau d’AUT [Autorisation d’usage à des fins thérapeutiques d’un médicament pourtant inscrit sur la liste des produits dopants, ndlr] est encore trop élevé», confie Jean-Pierre Verdy, ex-responsable du département des contrôles de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), qui vient de sortir un livre édifiant, Dopage, ma guerre contre la triche.

«Si un coureur est malade, je crois simplement qu’il ne doit pas faire le Tour. Le cyclisme, comme beaucoup d’autres sports, lutte contre le fléau de la surmédicalisation : la prise de produits qui, selon la réglementation internationale, ne sont pa